Dans une de nos plus belles régions de France
Je l’ai croisée dévisagée
Séduit d’entrée
Par son étrangère façon de se trémousser
Naturellement et subitement
Tel un assoiffé de l’amour
J’l’ai désirée
Et par la force des choses nous nous sommes enlacés
Embrassés éperdument sur un banc
Sous le clair de lune
J’me croyais alors suspendu au temps
Et à ma brune
Elle voulait déjà m’dévorer
J’lui dis : pas ce soir mais demain
Nous serons mieux dans un bon bain
Je me glisserais entre tes reins
Son bel accent si déroutant me dit :
Incroyable chéri
Nous deux c’est beau moi vouloir toi ok ?
Moi Tarzan toi Jany
Je la voyais très amoureuse
Et je l’étais c’était parfait
Des papillons plein nos cœurs
Trépignaient d’joie de bonheur mais…
A Zélande à Zélande
Je savais bien que mon cœur allait se fendre
A Zélande
J’me doutais bien qu’il n’fallait pas qu’j’m’y rende
A Zélande
Il fallait bien que je me rende à l’évidence
A Zélande
Retour direct…en France
Mes rêves se mêlent et s’entremêlent
Au bout d’un petit bout de nuit sans elle
Dès le lendemain
Il fallait bien qu’on se retrouve et qu’on savoure
Les prémices
D’un début d’histoire d’amour unique et authentique
Qu’elle mouche me pique
Il fallait dare-dare que mon dar explore sa flore
Oh ma divine
Tendre et sublime femme-enfant
C’est elle qui sonne 
A moitié nu
 J’ouvre ma porte à ma féline, ma lionne
Toute la journée sans s’arrêter
Nous nous sommes goûtés sans faiblir
A l’heure du thé
Elle me dit : j’dois partir
Je lui réponds : déjà !
Elle enfile sa jupe légère
Qui cache à peine son p’tit derrière
L’devoir l’appelle
Après un ultime baiser elle m’a laissé
Aussitôt dit aussitôt fait
J’reçois bien cinq minutes après
Un p’tit message :
Oh my darling, j’ai adoré cette journée
A Zélande à Zélande
Je savais bien que mon cœur allait se fendre
A Zélande
J’me doutais bien qu’il n’fallait pas qu’j’m’y rende
A Zélande
Je savais bien que j’allais prendre une claque tendre
A Zélande
Nous nous sommes revus régulièrement
Le temps qu’l’été passe la main
A un automne bien moins serein
Son départ m’a laissé sur ma faim
J’ai du chagrin
Plus elle s’éloigne et plus j’crève d’amour mon amour
Tu m’invites chez toi dans quinze jours 
J ‘ai hâte de te refaire la cours
Au nord il n’y a pas que les corons
Il y a aussi mille milliards de raisons
De s’accrocher de s’amouracher
Mais c’est dans son pays qu’elle m’a vraiment quittée
A Zélande à Zélande
Je savais bien que mon cœur allait se fendre
A Zélande
J’me doutais bien qu’il n’fallait pas qu’j’m’y rende
A Zélande
Il fallait bien que je me rende à l’évidence
A Zélande
Retour direct…en France

François Fraisse